La Récolte
La REvue des COmités de Lecture de ThéâtrE

La Récolte n°5

Découvrir les écritures théâtrales d'aujourd'hui
de Julie Aminthe Clémence Attar, Davide Carnevali, Julien Guyomard, Victor Inisan, Rolaphton Mercure, Lydie Tamisier, Azilys Tanneau, Métie Navajo
et le collectif Lumière d’août

Présentation de la revue

La Récolte est une revue théâtrale annuelle née en 2019.
Créée à l'initiative de comités de lecture permanents, elle invite à la découverte des écritures dramatiques et participe à faire circuler et résonner ces paroles nécessaires. La revue présente huit pièces récentes, inédites à l’édition, en larges extraits. Elles sont intégrées dans un cahier critique et iconographique qui permet d’entrer plus intensément dans la démarche des auteurs et autrices.
Chaque numéro est également l’occasion d’une réflexion sur l’écriture théâtrale, portée par des auteur.rice.s reconnu.e.s plus largement.
La Récolte s’adresse à un public curieux et souhaite susciter le désir, multiplier les correspondances et les liens.

Comité éditorial

Le collectif à mots découverts, la Comédie de Caen – CDN de Normandie, les Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre, Texte en Cours, le Théâtre de la Tête Noire, le Théâtre de l’Éphémère, le collectif Troisième bureau. Comité invité pour cette édition : Théâtre du Rond-Point

Sommaire

Ouverture par Métie Navajo

Depuis le numéro 3, nous confions une ouverture éditoriale à un.e auteur.rice d’aujourd’hui. Une manière d’ouvrir la revue sur le fracas du monde et ses rebonds poétiques. Penda Diouf a inauguré cette rubrique en 2021, suivie en 2022 par Jean d'Amérique.

Écritures/ Enjeux par le collectif Lumière d’août

Une rubrique Écritures / Enjeux est confiée chaque année à des auteur.rice.s d’aujourd’hui. Au fil des numéros, le groupe Petrol (Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone et Michel Simonot), Claudine Galea et Mariette Navarro, Magali Mougel et Pauline Peyrade, Samuel Gallet et Marion Aubert se sont ainsi transmis les relais d’une réflexion de l’intérieur sur l’acte d’écrire pour le théâtre.

Huit textes inédits

Notre vallée | Julie Aminthe
C’est l’histoire d’un vallon. Son paysage, ses habitants. On y entrevoit comment les différentes espèces cohabitent dans un même espace. Quels liens se tissent. Et les frictions possibles. S’y déploie l’influence mutuelle entre un lieu et les êtres qui l’occupent. Comment, ensemble, au fil des ans, tout change, évolue, comment tout fait monde. C’est donc un récit à voix multiples, dont les humains ne sont pas les seuls protagonistes. Nous y suivons leurs aventures, bien sûr, mais nous nous intéressons aussi à ce qui se trame du côté des plantes et des animaux sauvages.

David à Grande Vitesse | Clémence Attar
Le 30 mai 2022, à 6h du matin, deux jours après la victoire du Real Madrid lors de la Ligue des Champions, le père de David se fait brutalement arrêter chez lui, par la police. Les voisins entendent tout, appellent les voisines, et la rumeur enfle. Au collège, tout le monde est au courant. Des mécanismes de soutien et de solidarité se mettent en place pour aider sa mère à se relever et à reprendre les choses en main. Pendant ce temps-là, David se mure dans le silence et ne parlera plus qu'avec son héros, Karim Benzema.

Portrait de l’artiste après sa mort | Davide Carnevali (traduit de l'italien par Caroline Michel)
Fin novembre 2014, Daniele Pintaudi, citoyen suisse d’origine italienne, reçoit chez lui une lettre de la part du ministère de la Justice argentin dans laquelle il apprend qu’il est l’héritier d’un appartement à Cordoba, ville dont il n’a jamais entendu parler. Persuadé qu’il s’agit d’une erreur, son intuition le pousse à enquêter sur cette mystérieuse affaire d’appartement argentin. C’est en compagnie de son ami écrivain Davide, qu’il va entreprendre ce voyage et embarquer dans une aventure folle. A travers sa casquette de détective, Daniele va ouvrir les yeux sur les heures sombres d’un pays qui a basculé dans la dictature et le terrorisme d’État.

Les Méritants | Julien Guyomard
L’apocalypse zombie a eu lieu. Les humains survivants se sont retranchés mais ils sont rapidement envahit par une horde de zombis qui se révèlent finalement bien loin de l'image que l'on a d'eux. Sympathiques et travailleurs, on décide de leur laisser une chance. Il va alors falloir inventer un nouvel ordre social et que les survivants composent avec ces "sous-vivants". Une notion pour faire le tri : le mérite. Les Méritants questionne les rouages de la méritocratie. Une idéologie où le mérite individuel, l'ascenseur social et l'égalité des chances justifieraient à eux seuls la hiérarchisation sociale.

Papa congèle | Victor Inisan
Daniel, Wanda et leurs deux filles vivent à la montagne dans une maison en cours de construction. Un soir d’automne, une poutre de la charpente s’écrase sur Wanda : elle meurt sur le coup. Quelques jours après, les deux filles décèdent à leur tour, si bien que Daniel se retrouve seul dans sa maison. Une idée lui vient alors : conserver la tête de sa femme et de ses filles dans le congélateur, pour continuer à les voir et à leur parler. Mais un jour qu'il en a assez de se confier à des visages éteints, il se décide à les faire parler aussi : ainsi, il pourra jouer les scènes de la vie qu’il avait rêvé.

Points de suture | Rolaphton Mercure
Une usine de maillots en Haïti, aux cadences infernales pour ses ouvriers et ouvrières. Alain Champagne en est l’héritier et le directeur paternaliste, qui réalise des profits sur leur dos sans vergogne. Il est aidé par Mme Gertrude, cheffe du personnel puis manager de production et assisté par sa fille. Les conditions de travail dans l’entreprise sont épouvantables. Sonia Jules, l’une des plus anciennes ouvrières, tente de lutter, d’organiser une résistance. Elle est la seule à oser demander, chaque année, une entrevue avec le patron.

L’Odeur des tissus | Lydie Tamisier
Cela se passe dans une retraite que l'on pourrait dire spirituelle exclusivement destinée à des femmes. Claudia en est la dévouée directrice. Sept femmes, les sept résidentes, y cultivent gaiement leur reconnaissance et leur bienveillance à tous égards. Elles s'essayent, tant bien que mal, à l'art de la joie.

Rest/e | Azilys Tanneau
Un an après le suicide de sa fille adolescente, une mère demande à une entreprise privée de la reconstituer en réalité virtuelle. Elle n’imagine pas à quel point cet acte s’apprête à bouleverser sa vie et celle de sa famille. Prenant pour point de départ une expérience menée en Corée du Sud, Rest/e questionne les impacts des nouvelles technologies sur les processus de deuil.


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Achat possible :
- lors des soirs de spectacle ou
- par l'envoi d'un chèque de :
       - 20,90 euros (16 euros + 4,90 euros d'affranchissement postal) pour 1 numéro
       - 30,30 euros (24 euros + 6,30 euros d'affranchissement postal) pour 2 numéros
       - 36,30 euros (30 euros + 6,30 euros d'affranchissement postal) pour 3 numéros
à l'adresse suivante : Théâtre de la Tête Noire - 219 rue de la fontaine, 45770 Saran, accompagné de vos coordonnées.

Informations : contact@theatre-tete-noire.com / 02 38 73 14 14
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La Récole n°1 est parue en juillet 2019 aux éditions Passage(s). Elle présente des textes de Suzie Bastien, Marie Dilasser, Eva Doumbia, François Hien, Hannah Khalil, Maïna Madec, Marilyn Mattei et Hala Moughanie.

La Récole n°2 est parue en octobre 2020 aux éditions Passage(s). Elle met à l’honneur des textes de Katja Brunner, Agathe Charnet, Tristan Choisel, Leïla Cassar, Hélène Jacquet, Sophie Merceron, Romain Nicolas, Fatou Sy et Laura Tirandaz.

La Récole n°3 est parue en juillet 2021 aux éditions Passage(s). Elle met à l’honneur des textes de Fabien Arca, Marcos Caramés-Blanco, Artur Palyga (traduit du polonais par Sarah Cillaire et Monika Prochniewicz), Caroline Leurquin, Marion Pellisier, Olivier Sylvestre, Anne-Christine Tinel et Lucie Vérot, ainsi qu’une tribune libre de Magali Mougel et Pauline Peyrade.

La Récole n°4 est parue en juillet 2022 aux éditions Les Solitaires Intempestifs. Elle met à l’honneur des textes de Faubert Bolivar, George Brant, Anaïs de Clercq, Héloïse Desrivières, Adèle Gascuel, Marwane Lakhal, Johanne Parent et Pauline Picot. Avec une ouverture de Jean D’Amérique et une réflexion sur les écritures théâtrales confiée à Marion Aubert et Samuel Gallet.